C’était il y a longtemps, le 11.11.1918 à 5h du matin, une poignée d’hommes a signé un arrêt de combats pour 36h. Heureusement il fut prolongé, il y avait déjà 18 millions de victimes. Toutefois, en dépit des balles et des obus, il y a un facteur dont on parle peu qui a contribué à alourdir le bilan de cette guerre : l’eau. Le manque d’eau potable ouvrant la voie aux maladies telle la dysenterie et la typhoïde ; le manque d’eau tout court causant la mort humaine et animale !
En 2025, l’eau potable reste une denrée rare inaccessible à 2 milliards de personnes (selon l’OMS). Parmi elles, des victimes de guerre éparpillées ou entassées dans des camps de réfugiés avec une eau rationnée. L’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement (EHA/WASH) est déjà tendue en temps de paix elle devient dramatique en temps de guerre. Il y aurait besoin d’une armistice globale !
Dans sa mission de contribuer à l’accès à l’eau, ADED salue le travail des partenaires du domaine EHA/WASH et remercie ses partenaires financiers. Notamment ceux du projet YOCODESOP du camp de déplacés de guerre de Dzaleka au Malawi.
